orangegirl30 juin 2007
14 juin 2007
11 juin 2007
Nouvelle sensibilité nouvelle démarche
Après 1880 un grand nombre de photographes et de nouveaux sujets.
Gélatino bromure d'argent: comment une invention peu engendrer tant de choses.
La pratique photographie avant 1880
Nièpce réalise la première photo: Paysage à Saint-Loup de Varennes (1827), point de vue d'après nature sur une plaque d'étain, il emploie la technique de l'héliographie au bitume, positive/négative, non gravés les dimensions de la plaque sont: 16,2 x 20,2 cm.
Exposition à la lumière d'une surface photosensible dans un temps donné, arrêt de ces effets et fixation.
Daguerréotype, quelques minutes, boulevard du temple en pleine journée environ 5 minutes, grande précision du rendu mais la rue semble vide alors qu'il y avait beaucoup de monde. La lumière de la rue domine l'effet produit, le temps de pose étant encore long, les passants ne s'impriment pas sur la plaque.
Avant 1880 lent, professionnel.
Le Gray: la mer 1857, au début le papier est plus adapté à ces sujets, il utilise le négatif au collodion dans la seconde moitié des année 50'. Recherches picturales envisageables, élément en mouvement, plus la lumière, nouveau.
Aubry
Il commence à travailler en 1860, il fait des modèles photographiques de végétaux. Il utilise une chambre de grand format de 40 à 60cm. Il trempe les végétaux dans le plâtre ce qui rends les feuilles rigides et leurs donne une meilleur luminosité. 3/4h temps de pose.
Faire de la photo à l'époque du collodion nécessite un matériel assez encombrant, le temps de pose est en minutes et secondes, il faut tout préparer soi-même, longues opérations.
Les vues stéréoscopiques, ce sont de petites images donc de petits négatifs. Il faut une chambre à double objectifs pour les réaliser, plus l'image est petite, plus elle est nette. Ce sont pour l'époque des vues vivantes, temps de pose plus court donc les passants de la rue s'impriment. Le terme instantané employé.
Les cartes de visite, milieu 1850 font naître un phénomène de collection, les poses sont assez spontanées, plus de naturel.
Le travail de préparation est dissocié de celui de la prise de vue, ce qui va conduire à la commercialisation, l'industrialisation et la standardisation des plaques et du matériel.
La société Lumière.
Antoine Lumière était photographe à Besançon, en 1878 il est parmi les premiers à utiliser un éclairage électrique. Il cherche à améliorer le procédé gélatino bromure d'argent. En 1881c'est le début de la production puis les plaques sont vendues chez un pharmacien. Ils empruntent pour construire une usine pour la production des plaques dont une partie est réalisée dans le noir.
En 1880-90 on assiste à une hausse de la production 110 000 douzaines de plaques, en 1886, 1890, 300 000 douzaines de plaques. La société lumière n'est pas la seule à produire des plaques, peu de photographes préparent toujours leurs plaques. Nouveau système de pratique, la photo devient plus simple.
Conséquences sur la pratique:
Plus sensible veut dire exposition moins longue donc risque d'exposer trop longtemps.
On crée de nouvelles chambres pour maîtriser les nouveaux temps de pose courts et précis. Un obturateur (petite machine) est placé devant l'objectif. Il existe toutes sortes d'obturateurs, à rideau, à lamelle, assez rapidement ils feront partie de la chambre. C'est à ce moment que le terme d'appareil sera employé à cause de la complexité de fonctionnement. Ces appareils sont vendus pour la pratique du gélatino bromure.
Avec la réduction des temps de pose la stabilité de la chambre n'est plus une obligation. On crée alors des Appareil à main, ils sont portables pour pouvoir pratiquer la photo en extérieur.
Ex: expresse détective de Nadar fils 1888, il possède un obturateur à trou, on utilise pour cet appareil des plaques 9X12. Il est équipé d'une poignée détective, le fait qu'il soit portable assure une grande discrétion pour l'époque.
Le Kodak de 1888 présente différentes améliorations: la boite est en bois recouverte de cuire et l'obturateur se trouve à l'intérieur.
Deuxième modèle détective, Eastman "plaques sèches" dry play permet d'étendre le marché aux amateurs, faciliter l'usage pour le photographe.
1) on tire sur la corde pour armer l'obturateur.
2) on tourne une clef.
3) on presse le bouton sur le côté.
La lumière pénètre pendant 1/20eme de seconde dans l'appareil.
Tourner la clef c'est faire avancer le film au gélatino bromure qui permet de faire 100 photos, il faut ensuite renvoyer le film, et la firme Kodak le revoie à son propriétaire rechargé et accompagné des photos développés.
En 1889 le celluloïd remplace le papier. Eastman réalise la première adaptation pour la photo. Le concept commercial est nouveau, il vise un nouveau public, les amateurs. Pour cela il fait de la publicité dans presse populaire et met ses appareils en vente dans les magasins non spécialisés. Il connaît un grand succès.
Kodak: c'est mot court qu'on ne peut pas mal prononcer et il est tout nouveau. 1892 Eastman Kodak Compagnie à l'origine du nom de l'appareil.
La plaque de verre reste courante, mais on peut aussi choisir d'avoir du gélatino bromure sur film.
Appareil à boite obturateur à main:
Nouvelles images:
Nouvelle rapidité du temps de pose: photo instantané photographier plus vite on ose prendre plus de photos.
L'instantané est relatif, par rapport à la vitesse du sujet. C'est un cliché net d'un sujet mobile dans un temps assez court pour qu'il semble arrêté sans trace visible du mouvement. L'instantané permet de montrer des objets en mouvement avec des contours aussi nets que si ils eussent été immobiles.
1886 journal entretient avec Chevreul et Nadar prise de vue Paul Nadar c'est une grande nouveauté en 1886. Ces photographies exprime de la spontanéité, il n'y a pas de pose, les citations sous les photos pour accentuent l'effet de nouveauté: photographier de quelqu'un entrain de parler. Paul Nadar représente la société Eastman à Paris, il commercialise le film papier gélatino bromure sans l'appareil.
Avec le gélatino bromure il faut penser les sujets en fonction de la vitesse. De nouveaux thèmes apparaissent: pique-nique et scène de travaux dans les champs, (sujet de plein air sans pose), tigre, voiture à cheval, course de cyclistes....
En 1880-90 on peut voir le plaisir de l'instantané, les gens photographient tout ce qui saute, cheval, chien... mais aussi le vélo qui se développe dans ces années (1/6 100 de seconde), ou encore les éclairs, l'eau, les oiseaux...
Gélatino bromure d'argent: comment une invention peu engendrer tant de choses.
La pratique photographie avant 1880
Nièpce réalise la première photo: Paysage à Saint-Loup de Varennes (1827), point de vue d'après nature sur une plaque d'étain, il emploie la technique de l'héliographie au bitume, positive/négative, non gravés les dimensions de la plaque sont: 16,2 x 20,2 cm.Exposition à la lumière d'une surface photosensible dans un temps donné, arrêt de ces effets et fixation.
La nature des substances va changer donc la nature de l'appareil et les temps de pose. La nature des surfaces sensibles est liée au sujet et aux réactions dans la chambre. Pour Nièpce le temps de pose est long donc toutes les étapes de la lumière...
Nièpce Daguerre ont pour but la réduction du temps de pose. La pose courte permet de réaliser d'autres types de sujets plus commerciaux.
Daguerréotype, quelques minutes, boulevard du temple en pleine journée environ 5 minutes, grande précision du rendu mais la rue semble vide alors qu'il y avait beaucoup de monde. La lumière de la rue domine l'effet produit, le temps de pose étant encore long, les passants ne s'impriment pas sur la plaque.Conséquences du temps de pose sur la pratique: le sujet comme la chambre ne doit pas bouger. Le photographe doit savoir estimer le temps d'exposition.
Milieu 19eme il n'y a pas encore d'électricité, les photographes installent des verrières sur les toits pour pouvoir photographier, ils pratiquent aux heures les plus intenses de la journée pour réduire le temps de pose.
Le daguerréotype est pratiqué par des professionnels et peu d'amateurs, car il est cher, long et complexe.
Le calotype est peu sensible, le temps de pose est, par ex: Charles Nègre 1850-52 artiste amateurs, les ramoneurs en marche pas d'images nettes d'un sujet en mouvement.
Le calotype est peu sensible, le temps de pose est, par ex: Charles Nègre 1850-52 artiste amateurs, les ramoneurs en marche pas d'images nettes d'un sujet en mouvement.Avant 1880 lent, professionnel.
Négatif au collodion 1860-70 est dominant avant le gélatino bromure d'argent.
C'est une substance photo sensible sur une plaque de verre. Il faut verser la substance, bien l'étaler, enlever le surplus, la mettre dans la chambre pendant que c'est encore humide. Après il sera mis au point une technique sèche mais moins sensible; 1 seconde ou moins, sur verre, transparence, netteté plus grande, nouvelles images possibles.
C'est une substance photo sensible sur une plaque de verre. Il faut verser la substance, bien l'étaler, enlever le surplus, la mettre dans la chambre pendant que c'est encore humide. Après il sera mis au point une technique sèche mais moins sensible; 1 seconde ou moins, sur verre, transparence, netteté plus grande, nouvelles images possibles.
Le Gray: la mer 1857, au début le papier est plus adapté à ces sujets, il utilise le négatif au collodion dans la seconde moitié des année 50'. Recherches picturales envisageables, élément en mouvement, plus la lumière, nouveau.Nouveaux sujets mais aussi nouvelle manière de traiter des sujets anciens.
Marville 1865-68
Rue de Paris, document ayant pour but de montrer les rues de Paris, leur insalubrité... Il travail le matin ou en fin de journée, aux moments les plus sombre et plus humide (avant les égouts), le choix de la prise de vue illustre le propos du photographe. Ici le négatif collodion donne une grande netteté, tirage 30X40 donc le négatif aussi, la chambre aussi. Long temps de pose, flou des personnages qui sont passés donc pose de plusieurs secondes.
Rue de Paris, document ayant pour but de montrer les rues de Paris, leur insalubrité... Il travail le matin ou en fin de journée, aux moments les plus sombre et plus humide (avant les égouts), le choix de la prise de vue illustre le propos du photographe. Ici le négatif collodion donne une grande netteté, tirage 30X40 donc le négatif aussi, la chambre aussi. Long temps de pose, flou des personnages qui sont passés donc pose de plusieurs secondes.
Aubry
Il commence à travailler en 1860, il fait des modèles photographiques de végétaux. Il utilise une chambre de grand format de 40 à 60cm. Il trempe les végétaux dans le plâtre ce qui rends les feuilles rigides et leurs donne une meilleur luminosité. 3/4h temps de pose.
Faire de la photo à l'époque du collodion nécessite un matériel assez encombrant, le temps de pose est en minutes et secondes, il faut tout préparer soi-même, longues opérations.
Le temps de pose varie selon la taille du négatif.
Les vues stéréoscopiques, ce sont de petites images donc de petits négatifs. Il faut une chambre à double objectifs pour les réaliser, plus l'image est petite, plus elle est nette. Ce sont pour l'époque des vues vivantes, temps de pose plus court donc les passants de la rue s'impriment. Le terme instantané employé.Les cartes de visite, milieu 1850 font naître un phénomène de collection, les poses sont assez spontanées, plus de naturel.La photo au collodion artisanal est le plus souvent pratiquée par des professionnels à cause de la complexité de la pratique. Le temps de pose dicte la nature des sujets. Tout doit se préparer, être réfléchit.
Toujours améliorer la photo. En 1870 on cherche à rendre la préparation des plaques plus commode de manière à pouvoir les préparer plus longtemps avant la prise de vue.
Toujours améliorer la photo. En 1870 on cherche à rendre la préparation des plaques plus commode de manière à pouvoir les préparer plus longtemps avant la prise de vue.
La pratique de la photographie après 1880
Gélatino bromure d'argent.
Il est mis au point pour simplifier la préparation. Maddox est l'inventeur de la première version en 1871 du gélatino bromure d'argent (sec), mais il est plus lent que le collodion humide.
Bennett en 1878 perfectionne le gélatino bromure d'argent, il découvre qu'il est plus sensible si il est conservé plusieurs jours à 32 degrés. Le temps de pose est réduit à une fraction de secondes, le procédé est sec et plus rapide! Il connaîtra un grand développement car le temps de pose est plus court, il est donc plus pratique.
Gélatino bromure d'argent.
Il est mis au point pour simplifier la préparation. Maddox est l'inventeur de la première version en 1871 du gélatino bromure d'argent (sec), mais il est plus lent que le collodion humide.
Bennett en 1878 perfectionne le gélatino bromure d'argent, il découvre qu'il est plus sensible si il est conservé plusieurs jours à 32 degrés. Le temps de pose est réduit à une fraction de secondes, le procédé est sec et plus rapide! Il connaîtra un grand développement car le temps de pose est plus court, il est donc plus pratique.
La conservation de la plaque dans le noir n'altère pas la sensibilité.
Le travail de préparation est dissocié de celui de la prise de vue, ce qui va conduire à la commercialisation, l'industrialisation et la standardisation des plaques et du matériel.
La société Lumière.
Antoine Lumière était photographe à Besançon, en 1878 il est parmi les premiers à utiliser un éclairage électrique. Il cherche à améliorer le procédé gélatino bromure d'argent. En 1881c'est le début de la production puis les plaques sont vendues chez un pharmacien. Ils empruntent pour construire une usine pour la production des plaques dont une partie est réalisée dans le noir.
En 1880-90 on assiste à une hausse de la production 110 000 douzaines de plaques, en 1886, 1890, 300 000 douzaines de plaques. La société lumière n'est pas la seule à produire des plaques, peu de photographes préparent toujours leurs plaques. Nouveau système de pratique, la photo devient plus simple.
Conséquences sur la pratique:
Plus sensible veut dire exposition moins longue donc risque d'exposer trop longtemps.
On crée de nouvelles chambres pour maîtriser les nouveaux temps de pose courts et précis. Un obturateur (petite machine) est placé devant l'objectif. Il existe toutes sortes d'obturateurs, à rideau, à lamelle, assez rapidement ils feront partie de la chambre. C'est à ce moment que le terme d'appareil sera employé à cause de la complexité de fonctionnement. Ces appareils sont vendus pour la pratique du gélatino bromure.
Avec la réduction des temps de pose la stabilité de la chambre n'est plus une obligation. On crée alors des Appareil à main, ils sont portables pour pouvoir pratiquer la photo en extérieur.
Ex: expresse détective de Nadar fils 1888, il possède un obturateur à trou, on utilise pour cet appareil des plaques 9X12. Il est équipé d'une poignée détective, le fait qu'il soit portable assure une grande discrétion pour l'époque.Le Kodak de 1888 présente différentes améliorations: la boite est en bois recouverte de cuire et l'obturateur se trouve à l'intérieur.Deuxième modèle détective, Eastman "plaques sèches" dry play permet d'étendre le marché aux amateurs, faciliter l'usage pour le photographe.
1) on tire sur la corde pour armer l'obturateur.
2) on tourne une clef.
3) on presse le bouton sur le côté.
La lumière pénètre pendant 1/20eme de seconde dans l'appareil.
Tourner la clef c'est faire avancer le film au gélatino bromure qui permet de faire 100 photos, il faut ensuite renvoyer le film, et la firme Kodak le revoie à son propriétaire rechargé et accompagné des photos développés.
En 1889 le celluloïd remplace le papier. Eastman réalise la première adaptation pour la photo. Le concept commercial est nouveau, il vise un nouveau public, les amateurs. Pour cela il fait de la publicité dans presse populaire et met ses appareils en vente dans les magasins non spécialisés. Il connaît un grand succès.
Kodak: c'est mot court qu'on ne peut pas mal prononcer et il est tout nouveau. 1892 Eastman Kodak Compagnie à l'origine du nom de l'appareil.
La plaque de verre reste courante, mais on peut aussi choisir d'avoir du gélatino bromure sur film.
Appareil à boite obturateur à main: Photo jumelle de Carpentier en 1892, elles sont composées avec d'un côté le viseur et de l'autre l'objectif qui prend la photo sur des petites plaques de verre.
Folding ce qui signifie plier en Angleterre, c'est un appareil Kodak de 1897, il est équipé d'un film roulé de chaque côté.
Nouvelles images:
Nouvelle rapidité du temps de pose: photo instantané photographier plus vite on ose prendre plus de photos.
L'instantané est relatif, par rapport à la vitesse du sujet. C'est un cliché net d'un sujet mobile dans un temps assez court pour qu'il semble arrêté sans trace visible du mouvement. L'instantané permet de montrer des objets en mouvement avec des contours aussi nets que si ils eussent été immobiles.
1886 journal entretient avec Chevreul et Nadar prise de vue Paul Nadar c'est une grande nouveauté en 1886. Ces photographies exprime de la spontanéité, il n'y a pas de pose, les citations sous les photos pour accentuent l'effet de nouveauté: photographier de quelqu'un entrain de parler. Paul Nadar représente la société Eastman à Paris, il commercialise le film papier gélatino bromure sans l'appareil. Avec le gélatino bromure il faut penser les sujets en fonction de la vitesse. De nouveaux thèmes apparaissent: pique-nique et scène de travaux dans les champs, (sujet de plein air sans pose), tigre, voiture à cheval, course de cyclistes....
Dans les revues de photographie on trouve des listes de sujet possible et de leurs vitesses, par exemple: courses, plongeons, 5/100 de seconde.
En 1880-90 on peut voir le plaisir de l'instantané, les gens photographient tout ce qui saute, cheval, chien... mais aussi le vélo qui se développe dans ces années (1/6 100 de seconde), ou encore les éclairs, l'eau, les oiseaux...
9 juin 2007
7 juin 2007
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